Miles Bryk

Miles contrôle les flammes, par conséquent, ses vêtements doivent être adaptés à sa personne. N'allez pas l'imaginer se vautrer dans un ensemble en laine ou n'importe quel autre tissu inflammable pour des raisons évidentes. Le tout étant bien évidemment très ardu à gérer au quotidien, le jeune homme s'est muni d'un spray lui permettant de limiter les risques de combustion reliés à ses vêtements. Il lui suffit d'asperger quotidiennement et généreusement ses vêtements pour être en grande partie protégé contre les flammes.

Si on jette un œil à sa garde robe, on y trouvera tout l'ensemble d,un pré ado rebelle ayant refusé de se débarrasser de ses vêtements. Sa veste avec un capuchon en fourrure ne le quitte jamais, si on jette un œil en dessous on risque de voir toutes les nuances de blancs représentées par ses chandails.

Côté physique, Miles ne se démarque pas autrement que par ses cheveux rouges ardents qu'il arbore fièrement. Un peigne ne s'est d'ailleurs probablement jamais approché à moins d'un mètre de sa crinière. Si les cheveux n'attirent pas rapidement l'attention de quiconque le croisant, peut-être seras-ce son regard noir de chez noir qui entre drastiquement en contraste avec ses hauts blancs.

Miles est un peu comme les flammes qu'il peut créer. Imprévisible, dangereux, ravageur...Ça, c'est pour le côté flatteur. De l'autre côté, le jeune homme agit généralement sans réfléchir quitte à se fourrer dans des situations dangereuse pour sa vie, ou du moins pour sa tête dans ce monde. De l'autre côté comme ici, son empressement à agir est la cause de beaucoup de ses troubles. Le mal et le bien sont elles aussi des notions relativement trouble pour lui, opportuniste jusqu'au plus profond de son âme, il n'hésitera pas à brûler, tuer, asphyxier ou étrangler quiconque se trouvant dans son chemin vers la réussite, ou du moins la richesse, choisissez le mot qui vous convient le plus. Dire que Miles a un ego surdimensionné serait un euphémisme énorme, son gros défaut, enfin, ce qui s'avère souvent l'être guide le rend particulièrement prévisible. Insultez ses pouvoirs, il risquera de vous insulter ou sortir les poings, couvrez le de piques et il risque de répliquer ou encore si vous le défiez en combat il ne risque pas d'abandonner avant que l'un de vous deux n'ait trépassé

Fumer tue vous me direz, mais pour Miles, fumer sert uniquement à emmerder ce monde...Enfin, pas que ça emmerde quiconque autre que les gens qui détestent la fumée. De son point de vue, c'est le meilleur moyen d'emmerder les règles dictées par son ancien monde. Il allait fumer, sans jamais mourir parce que c'était lui le plus fort et le dieu des flammes. Du moins dans sa tête et selon sa logique d'enfant.

Miles est né dans une petite famille soudée et serrée. Certes la richesse n'était pas à leur porte mais ils n'en étaient pas plus malheureux. Grandissant dans une ville peu fréquentable, son caractère ne tarda pas à se forger et contrairement à la plupart des jeunes de son voisinage, Miles devint quelqu'un. Un tortionnaire du moins, intimidant et extorquant quiconque s'avérait être plus chanceux que lui ou quiconque possédant plus que lui...Ce qui n'était pas bien dur. Sa dix-huitième année fut celle qui mit un terme aux relations familiales qui d'années en années se fragilisèrent. Disposant des fonds nécessaire et justement acquis le jeune homme déménagea à quelques heures de son ancien quartier. Son intégration au milieu du travail étant ardue et peu fructueuse, son regard se tourna tôt vers la violence...Légale. Huissier de justice était un poste presque gratuit pour le jeune homme. Terrifier, reprendre et dans de rares mais appréciables cas, se défendre. Nul besoin de vous dire que les avis de comportements pullulaient dans son dossier. Un jour, sur une saisit de bien alors qu'il pénétrait un hangar semblant abandonnée, la lourde porte se ferma sur lui. Les verrous se mirent en marche, scellant Miles à l'intérieur. Le jeune homme poussa un soupir avant de tourner les talons et de partir explorer. Voyons voir...Qu'elle valeur les objets contenus ici avait-il. Ce ne fut que quelques minutes que la fumée acre et la chaleur ayant passée de supportable à étouffante lui mirent la puce à l'oreille. Sa course aussi précipitée rapide ne suffit pas à lui permettre de trouver une sortie. Le lendemain, lorsque les pompiers retrouvèrent l'objet ayant servis à incendier l'entrepôt, une cigarette toute simple lancée par inadvertance au milieu de marchandise avait suffit à créer un brasier que les pompiers mirent quelques heures à éteindre.

Les yeux de Miles s'ouvrèrent lentement, ses iris noires se posèrent sur un visage aux traits doux et un regard bleuté. Où était-il ? Les sons ne tardèrent pas à parvenir à ses oreilles. Ces sons, après quelques secondes se transformèrent en une voix, débitant à un rythme soutenu des informations. Mort ? Quoi ? C'était impossible ! Foutaise songea-t-il en se levant, bousculant l'infirmière hors de son passage. Ses pieds le traînèrent faiblement jusque dans le couloir avant qu'il ne s'y effondre, déjà épuisé. Il lui fallut une semaine pour pouvoir sortir de l’hôpital, ayant probablement finit par y passer plus de temps que nécessaire à la vue de l'attention qu'on lui offrait